18/01/2012
LES VOEUX DE PIERRE LAURENT POUR LE PCF (extraits)
Nous sommes des millions dans le pays à n'en plus pouvoir du monde dans lequel on nous enferme, à vouloir que ça change enfin. Nous sommes des millions à ne plus supporter la politique que nous infligent, depuis cinq ans, Nicolas Sarkozy, la droite et le grand patronat.
Mais il est aussi des millions d'entre nous à avoir douté, à douter parfois encore, qu'il soit réellement possible d'ouvrir un autre chemin, pour se débarrasser non seulement de Sarkozy, mais aussi de sa politique ou de tout autre sœur jumelle de cette politique.
Aujourd'hui, j'en ai la conviction, et c'est cette conviction en forme de vœu que je veux vous transmettre : le moment est venu de tordre le cou à ce doute.
Un chemin existe car nous avons commencé à rassembler et à mettre en mouvement les forces capables de pousser la porte qu'on cherche à cadenasser devant nous.
*
Pourquoi cette conviction? Parce qu'une idée est en train de faire son chemin. Cette idée, elle figure sur l'invitation que je vous ai adressée: « Ensemble, nous sommes la solution ».
Oui, quand ceux qui nous gouvernent font faillite à ce point, quand les privilégiés qui ont mis la main sur le pouvoir s'y accrochent jusqu'à plonger des sociétés entières dans la détresse, nous n'avons plus à en douter, NOUS sommes la solution.
NOUS, les salariés, privés ou non d'emploi, nous qui formons la société laborieuse, les ouvriers, les employés, les artistes, les chercheurs, les jeunes.
NOUS, les résistants qu'on cherche à faire taire, les anonymes de toute condition à qui on ne veut jamais donner la parole, les militants de toutes les causes justes qu'on écoute, plus ou moins poliment, sans jamais vraiment les entendre.
Oui, c'est NOUS la solution. C'est à notre tour de prendre le pouvoir, sur nos vies, sur l'argent créé par notre travail, sur les banques qui nous le confisquent, sur tous les leviers du pouvoir, sur tous les choix de société.
Face à tous les fauteurs de crise, rappelons-nous : c'est toujours ensemble, unis, rassemblés, qu'on ouvre des brèches dans le vieux monde ; un vieux monde qui, dans son agonie, dresse les murs de la capitulation et de la résignation pour nous empêcher d'avancer.
Oui, c'est toujours comme cela, même quand le combat paraît si compliqué, et parfois même désespéré.
*...
Rien n'est joué. Tout est possible. Et au milieu de mille questionnements, le Front de gauche est en train d'apparaître aux yeux de centaines de milliers de nos concitoyens comme une réponse neuve et indispensable pour sortir de la crise, affronter ses vrais responsables et faire réussir la gauche.
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13/01/2012
JEAN LUC MELENCHON POUR LE FRONT DE GAUCHE : LE LANGAGE DU COMBAT ET DE LA SINCERITE !
Dans l'émission « Des paroles et des actes » sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a fait la démonstration que le Front de gauche est un acteur incontournable des présidentielles et législatives. Jean-Luc Mélenchon, candidat commun du Front de gauche à l'élection présidentielle est le seul candidat qui propose aux millions de Français-e-s de rompre avec l'austérité ultralibérale, la soumission aux marchés financiers et l'injustice sociale.
Dans tout le pays, des milliers de militants, de voisins de quartier, de collègues de travail, d'étudiants, de militants associatifs, de jeunes salariés précaires ont regardé ensemble leur candidat lors d'écoutes collectives organisées dans des cafés, dans leurs foyers ou des locaux associatifs.
Ensemble, ils ont poursuivi le débat sur les propositions du Front de gauche : la hausse des salaires et la relance industrielle, la taxation des revenus du capital et une République sociale, citoyenne et démocratique.
Le programme, L'Humain d'abord diffusé à ce jour à 300 000 exemplaires, est l'affaire de tous les citoyens qui s'en sont emparé et s'en empareront. La campagne du Front de gauche est leur campagne et, ensemble, ils déterminent les priorités de la politique que la gauche devra mettre pour sortir le pays de la crise et raviver l'espoir en France.
Jean-Luc Mélenchon a fait la preuve que le Front de gauche est la condition et la garantie de la victoire de la gauche en 2012.
Délcaration de Pierre Laurent pour le Parti communiste français
COMPTE RENDU DE L’EMISSION SUR FR2 PAR LE JOURNAL L’HUMANITE
Invité de "Des paroles et des actes", le leader du Front de gauche a réuni 13,3 % de part d'audience, soit 3,2 millions de téléspectateurs ce qui constitue un succès d’écoute. En voici un compte rendu :
Même le rédacteur en chef du Point en a convenu en conclusion de Des paroles et des actes. Jean-Luc Mélenchon a donné de la consistance à une campagne présidentielle qui en manque singulièrement, lors de son passage ce jeudi soir dans l'émission de France 2 consacrée aux présidentielles de 2012.
Si ses contradicteurs ont souvent cherché la petite phrase, le candidat du Front de gauche a fait jouer ses talents de tribuns pour toujours replacer les propositions du programme partagé L'Humain d'abord, au cœur de ses réponses. Le moins que l'on puisse dire est que ces presque trois heures de direct furent denses. "Notre priorité, c'est de convaincre les gens qu'on peut changer ce pays. La cocote minute est en train de bouillir". Extraits:
A gauche toute. "Je n'ai pas l'intention de courir derrière chaque invention des communicants socialistes." "Le Front de gauche est le front par lequel des milliers de gens qui n'allaient pas voter, vont aller voter... J'estime que le Front de gauche est la condition de la victoire de la gauche. Je ne suis pas la gauche de la gauche. Je suis de gauche."
"François Hollande n'est pas mon adversaire, c'est mon concurrent. (...) Mais s'il croit qu'il suffira qu'il apparaisse sans avoir discuter avec personne... (Si Hollande est au deuxième tour), je lui dirais: convainquez les électeurs du Front de gauche, débrouillez-vous".
Plus personnellement: "Je suis un homme qui vient du système. Je suis un cacique du PS comme les autres. J'ai voté pour Maastricht mais dès que j'ai compris que c'était une erreur, j'ai lutté contre."
Front national. "Moi je les combats frontalement mais je trouve qu'il ne serait pas normal qu'elle (Marine Le Pen, ndlr) ne puisse pas être candidate." "J'ai passé ma vie entière à lutter contre eux. (...) Nicolas Sarkozy et Claude Guéant sont responsables d'avoir lever la digue qui séparait la droite républicaine de l'extrême-droite".
Se sortir de la crise. "D'un côté il y a l'austérité. Ils sont tous pour l'austérité. Elle mène à la catastrophe. De l'autre, il y a le Front de gauche qui propose la relance par l'activité. Premièrement, s'il doit y avoir de la croissance, elle doit être écologique. Deuxièmement, il faut augmenter les salaires." Et surtout ne pas prendre l'Allemagne comme modèle: "Il y a 20% de la population active qui est en dessous du seuil de pauvreté en Allemagne. Et il n'y pas 6% de chômage. On a maquillé toutes les statistiques en supprimant les seniors."
Refonder notre modèle économique. "Nous devons arracher les entreprises des griffes de la finance et aller vers la planification économique. (...) A la place de la concurrence et de la libre-concurrence non faussée, il faut de la coopération. Notre intérêt est de discuter avec les Chinois. Cela ne veut pas dire approuver le régime chinois, cela veut dire coopérer." Au niveau de l'entreprise: "Je suis partisan d'une loi qui donne un droit de préemption aux salariés sur leur outil de travail... que ceux qui détiennent des actions aient des droits selon le temps de détention de ces actions. Je suis partisan de la planification écologique."
Réindustrialiser. Déplorant le "saccage" de l'industrie française par la volonté des actionnaires, Jean-Luc Mélenchon a avancé des pistes pour relancer la machine. "Comment s'y prend on pour le reconstruire ? Toujours à partir de pôles publics qui structurent". Et de préciser: "Nous avons évolué. Nous croyons aujourd'hui beaucoup plus à la propriété sociale."
Augmenter les salaires. Rappelant la mesure prônée par le Front de gauche d'augmenter le SMIC à 1700 euros, "soit à peine 2 euros de plus de l'heure", Jean-Luc Mélenchon précise: "Le Front de gauche est pour que le patronat du CAC 40 et de la banque ait des payes pareilles. A partir de 360.000 euros de revenus, le Front de gauche prend 100%. Nous voulons mettre en place dans les entreprises des cercles vertueux avec notamment des salaires d'écart maximum allant de 1 à 20."
EXTRAIT VIDEO : JEAN LUC MELENCHON ET L'IMMIGRATION
Jean-Luc Mélenchon France 2 - extrait n°3 par lepartidegauche
13:58 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, MEDIAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front de gauche, mélenchon, pierre laurent, pcf | |
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01/01/2012
Nicolas Sarkozy met son échec sur le dos de la crise
A trois reprises, le Président de la République a menti au français ce soir lors de la présentation de ses voeux.
D’abord, en affirmant avoir toujours dit la vérité sur la crise, le Président a délibérément menti puisqu’en 2010, il disait que « l'année 2011 s'annonce comme porteuse d'espérance (..) la croissance revient (..) les grandes réformes commencent à porter leurs fruits ». Son allocution ce soir montre le formidable fiasco pour le quinquennat de l'actuel Président de la République.
Nicolas Sarkozy continue de masquer sa responsabilité dans la crise dont il reconnaît aujourd’hui qu’elle va se poursuivre. La vérité, c’est que le chef de l’Etat tente de mettre son échec sur le dos de la crise.
A l’entendre, ce ne sont ni les agences ni les marchés qui dictent sa politique alors que l’année 2011 a été rythmée par les pressions de ces marchés auxquels Nicolas Sarkozy a cherché à répondre en permanence.
Enfin, il cache la vérité sur les mesures en préparation pour le sommet du 18 janvier. Au nom de la formation des chômeurs, il prépare à conditionner et à restreindre les indemnités chômage au moment où le nombre de français-e-s sans emploi explose a cause de la politique que lui et son gouvernement mènent.
Sous prétexte d’assurer le financement de la protection sociale, il annonce en réalité un transfert massif des cotisations des entreprises sous forme d’un nouvel impôt : c’est la TVA qui ressort du placard.
2012 doit être l’année ou tout doit être fait pout se débarasser de Nicolas Sarkozy et de sa politique.
Le réalisme à gauche commande de rompre avec l’obsession ultra-réactionnaire du Président.
C'est dire si, pour battre Sarkozy et réussir après lui, il est nécessaire, à gauche, de rompre pour une autre logique comme y appelle le Front de gauche.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
11:13 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voeux, 2012, sarkozy, pcf, pierre laurent | |
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15/12/2011
L'INTERDICTION SUR FRANCE TELEVISIONS DU PCF, L'INSULTE CONTRE SES MILITANTS : CELA SUFFIT !
« C dans l'air » du 13 décembre sur le communisme : Pierre Laurent écrit à Yves Calvi
Mardi 13 décembre, France 5 diffusait un « C dans l'air » dont le thème était « le communisme 20 ans après ». Yves Calvi recevait à cette occasion, Stéphane Courtois et Alexandre Adler sur le plateau. Suite aux propos scandaleux tenus par certains sur le plateau, vous trouverez ci-dessous le courrier de Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF, envoyé ce jour à Yves Calvi.
Depuis maintenant des mois, la discrimination à l’égard du Parti communiste français dans les émissions politiques dont vous avez la charge, et plus globalement dans celles du groupe France Télévisions, est une constante. Toutes nos demandes pour qu’il y soit mis un terme sont - plus ou moins poliment - mais systématiquement écartées.
Mais cette fois, trop c’est trop. Le mardi 13 décembre, l’émission « C’est dans l’air » avait pour invité Stéphane Courtois, dont la seule fonction historique reconnue est l’anticommunisme professionnel. C’est votre choix éditorial, je n’ai pas à le contester. Toutefois, au cours de cette émission, cet invité, qui ne m’a jamais rencontré de sa vie, s’est livré à une violente attaque personnelle en déclarant je cite « Pierre Laurent (…) un fils d'apparatchik qui a mis les pieds dans les chaussons de son papa et qui prend la direction du parti, quelque part ça fait presque pitié».
Cette pitoyable déclaration est restée sans réponse. Insultante et diffamatoire, elle ne mériterait de ma part que le mépris. Elle s’inscrit dans le registre des poncifs anticommunistes dont Monsieur Stéphane Courtois s’est fait une spécialité, en lieu et place de celle d’historien dont il s’affuble à propos du Parti communiste français.
Je ne peux me taire car cette déclaration intervient alors que la discrimination à notre égard est un scandale qui n’a que trop duré. Élu secrétaire national du PCF en juin 2010, je n’ai été invité à aucune émission politique importante dont vous avez la responsabilité, et quasiment aucune sur l’ensemble des antennes de France Télévisions. Ce boycott est en contradiction avec toutes les règles déontologiques en matière de pluralisme du débat d’idées, et avec toutes les règles du CSA qui invitent à respecter l’ «équité» des temps de parole des formations politiques, singulièrement celles qui disposent d’une représentation politique parlementaire.
Cette situation devient plus insupportable encore depuis que nous sommes entrés, de fait, dans la campagne présidentielle. Le Front de gauche, dont le Parti communiste français est totalement partie prenante, et son candidat Jean-Luc Mélenchon dont je préside le conseil national de campagne, y jouent un rôle de premier plan. Pourtant, la discrimination perdure. Elle devient même chaque jour plus flagrante au fur et à mesure que des candidats, subitement touchés du jour au lendemain par la grâce sondagière, occupent aussitôt le hit-parade des apparitions médiatiques.
L’argument selon lequel je ne suis moi-même pas candidat ne résiste pas une seconde à l’examen.
Un, notre campagne et notre candidat sont loin de bénéficier de l’égalité de traitement qu’ils méritent. Le respect des règles du CSA nécessite bel et bien l’augmentation globale du temps de parole du Front de gauche, donc tout à la fois celle de Jean-Luc Mélenchon et celles d’autres représentants nationaux du Front de gauche.
Deux, le rôle politique et parlementaire joué par le Parti communiste dans cette campagne ne peut échapper qu’à ceux qui cherchent à nier la réalité.
Trois, ceux qui avancent cet argument à mon égard devront m’expliquer pourquoi il ne s’applique ni au secrétaire général de l’UMP Jean-François Copé, ni à la première secrétaire du PS Martine Aubry, ni à la première responsable d’Europe Ecologie Les Verts, Cécile Duflot, sans parler des dizaines de responsables d’autres formations politiques qui sont des invités permanents de vos émissions, sans que jamais un seul responsable communiste ne puisse y trouver place.
Ainsi, pour ne prendre qu’un exemple récent sur lequel nous vous avons alerté avant l’émission, comment se fait-il qu’aucun parlementaire ou aucun maire de notre parti, très actif sur le droit de vote des étrangers depuis trois décennies, ne trouve place le lundi 12 décembre sur le plateau de « Mots croisés » quand Rama Yade, qui n’a plus aucun rôle politique, et l’improbable Arno Klarsfeld, sur ce sujet auquel il ne s’est jamais intéressé, y figurent en bonne place ?
Et pour n’en prendre qu’un seul autre un peu plus ancien, puisque l’histoire du PCF semble vous intéresser quand il s’agit d’inviter Stéphane Courtois, comment expliquer que le discours que j’ai prononcé devant plus de sept mille personnes le 23 octobre dernier dans la carrière de Châteaubriant aux côtés du secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, en hommage aux 27 résistants fusillés il y a soixante ans par les nazis, ait été totalement ignoré ? La mémoire de Guy Môquet et de ses camarades n’intéresse-t-elle que quand elle est instrumentalisée par un président de la République qui en trahit chaque jour les idéaux ?
Aussi, je vous demande d'agir pour mettre un terme à cette mise à l’écart du PCF et de moi-même comme secrétaire national de ce parti dans vos émissions. Ainsi, sera défaite cette anomalie anti-démocratique qui, j’en suis sûr, suscite la réprobation de très nombreux journalistes de vos propres rédactions, que je sais attachés aux valeurs du pluralisme.
Si les propos insultants de Stéphane Courtois sur votre antenne ont été, vous l’aurez compris, la goutte d’eau qui fait déborder le vase, vous comprendrez que ma requête, au-delà de ce lamentable incident, est plus large. Elle n’a qu’un seul but : faire droit au respect du pluralisme sans lequel la démocratie n’est qu’une coquille vide.
Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF,
18:03 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france télévisions, pcf, pierre laurent, calvi | |
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09/12/2011
SUD FRANCILIEN : LE FRONT de GAUCHE SOUTIENT LA VOTATION CITOYENNE ! PIERRE LAURENT SERA PRESENT A CETTE OCCASION
L’hôpital Sud Francilien devait être un modèle de modernité et de technicité. Présenté comme le «pôle d’excellence hospitalier », le Centre Hospitalier Sud-Francilien s’avère être le véritable cheval de Troie de la privatisation de l’hôpital public.
Son ouverture prévue en janvier 2011 est sans cesse repoussée. Avec outre les 8000 malfaçons, que le groupe Eiffage prétend vouloir se faire payer 150 millions d’euros en sus sur les deniers publics, cet
établissement et sont entretien confiées au privé par bail emphytéotique de 30 ans coûterait à la Collectivité 1, 2 milliards d’euros.
Selon les termes mêmes de la Chambre Régionale des comptes, « cette opération financièrement aléatoire et contraignante… » conduit à un véritable gâchis financier. Il est aujourd’hui un exemple des dérives du Partenariat Public- Privé (PPP) ne répondant ni aux normes hospitalières, ni à une prise en charge de qualité des patients. C’est un véritable danger qui pèse aujourd’hui sur la santé publique du territoire, qui affecte le développement du maillage sanitaire Essonnien.
Pour défendre le service public de santé, le Front de gauche soutient et s’associe pleinement à l’initiative de l’association née de la lutte sur l’hôpital sud Francilien, « Sauvons notre hôpital public », d’organiser du 8 au 11 décembre une votation citoyenne dans les communes du territoire sanitaire concerné.
Nous soutenons qu’un service public de santé doit être pourvu d’établissements 100 % publics et de personnels qualifiés sous statut public. Nous exigeons la sortie du Partenariat Public-Privé et la suppression du bail emphytéotique accordé au groupe Eiffage.
Ni les personnels, ni les usagers ne doivent payer la logique politique à l’oeuvre !
Pour le Front de gauche cette votation sera l’occasion de dire non à la destruction organisée du système de santé et d’exiger que les hôpitaux restent publics, en propriété et en gestion. Les besoins sanitaires, sociaux, économiques et démocratiques des populations nécessitent une implication citoyenne renforcée.
Enfin dans notre programme, L’Humain d’abord, nous revendiquons l’abrogation de la loi « Bachelot » nous exigeons la révision à la hausse des recettes inscrites dans la Loi de Finance de la Sécurité
Sociale, pour un système de santé fondé sur la solidarité permettant à chacun d’être soigné selon ses besoins et non selon ses moyens.
Pierre LAURENT, secrétaire national du PCF, viendra soutenir cette votation, sur le marché de Corbeil Essonnes à 11h avec les militants du Front de Gauche.
Corbeil le 6 décembre 2011
10:21 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : hôpital sud francilien, pierre laurent, votation citoyenne | |
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07/11/2011
Fillon/austérité : « la saignée sociale va tuer le malade » (Pierre Laurent)
Gel des dépenses de l'État, diminution des prestations sociales et avancée d'un an du passage à 62 ans de l'âge légal de départ en retraite, augmentation de la TVA... Le plan annoncé par François Fillon est une véritable provocation sociale, une accélération fracassante et catastrophique dans l'austérité généralisée.
C'est le début d'un scénario à la grecque et on connaît la fin du film. La saignée sociale n'assainira pas les finances publiques mais tuera le malade. Au terme de cette politique il n'y aura pas de déficit 0 en 2016, mais bien tout à la fois une catastrophe sociale, une catastrophe économique et une catastrophe pour les finances publiques.
Le Premier ministre François Fillon vient en fait de confirmer aux institutions financières la soumission du gouvernement français aux plans d'ajustement structurels, qu'avec la BCE, la Commission européenne et le FMI, les marchés imposent à tous les peuples d'Europe, un par un et en les dressant les uns contre les autres.
Faut-il rappeler à Monsieur Fillon qu'en 1945, c'est la mise en œuvre du programme du Conseil national de la résistance (CNR) fondée sur une politique de progrès social et de solidarité qui a reconstruit le pays. Est-ce alors aujourd'hui le retour au ticket de rationnement?
Reprendre le contrôle public des institutions financières et bancaires, taxer réellement les revenus du capital et la spéculation financière sont aujourd'hui des préalables pour qui veut sortir le pays et l'Europe de la crise.
Le Front de gauche propose de construire une politique de sortie de crise qui s'appuie sur la réévaluation des salaires, le rétablissement du droit à la retraite à 60 ans à taux plein pour toutes et tous et la relance de l'investissement public.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
14:55 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fillon, austérité, pierre laurent, pcf | |
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01/11/2011
Referendum : « la France doit s’engager à respecter le vote grec »
Le peuple grec, par une mobilisation d'une ampleur historique, vient d'obtenir du Gouvernement Papandréou la consultation par référendum sur le plan européen d'hyper-austérité et de pertes de souveraineté.Je veux dire « enfin ! ». Même si des élections législatives auraient permis aux grecs une expression politique plus globale, je me félicite que le peuple soit enfin consulté sur les décisions du sommet de Bruxelles et ce plan d’austérité qui les touche.
Il est incroyable que la simple idée de consulter le peuple grec affole les marchés financiers qui, avec la droite, s'agitent et crient au scandale. La vérité, c’est qu’ils n'aiment pas la démocratie et détestent l'expression de la souveraineté populaire tellement le souvenir du « NON » au TCE leur est insupportable.
Le gouvernement français, plutôt que de participer à ce concert de chantage scandaleux, doit s’engager à respecter le vote et à renégocier un nouvel accord si le résultat de ce vote est négatif.Au nom du PCF, j’apporte, mon soutien au peuple grec. Et je souhaite qu’avec le résultat de ce referendum, l'exigence d'une sortie de crise par un politique de développement, de croissance, de justice et de progrès social l’emporte.
Avec le Front de gauche, le PCF appelle à une mobilisation des peuples européens pour dire haut et fort leur solidarité au peuple grec.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, Président de la Gauche Européenne
19:55 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grèce, pcf, référendum, pierre laurent | |
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